2020. à la faveur d’un contexte sanitaire et énergétique hors-norme, la ville de Venise a retrouvé ses astres. Durant trois ans, Stanley Leroux a arpenté la cité de nuit, initialement en quête d’un ciel étoilé si rare en milieu urbain. Rêvant secrètement de voie lactée au-dessus de la ville, sa quête stellaire l’éloigne progressivement du cœur de la cité. Loin de l’agitation et de la foule, la Sérénissime dévoile alors un monde insoupçonné, résolument tourné vers la nature. Dans l’obscurité, la lagune et ses hôtes se révèlent.

Après Cinquantièmes Hurlants et Rêveries, Stanley Leroux poursuit son étude de territoires naturels rarement documentés, cette fois aux abords d’un site ultra-touristique. Ses attraits pour les oiseaux et les milieux marins se conjuguent, livrant un regard intimiste, peut-être éphémère, d’un écosystème naturel empreint de mystère. Au-delà du symbole de Venise, ce travail laisse surtout entrevoir la possibilité d’un retour à la nuit en milieu urbain, et en rappelle les bienfaits pour la biodiversité.